Qu'est ce le Galoubet-Tambourin ? C'est une flûte à trois trous qui est joué en simultané avec un Tambourin. Celui qui joue de ces instruments est appelé un " Tambourinaire " (prononcé tambourinaïré en provençal). Le Galoubet est la flûte en question. Seulement trois trous. C'est un instrument transpositeur au même titre que la trompette ou la Clarinette ou...euh....enfin....etc... A une différence prêt : c'est que l'appellation d'un Galoubet (en Sib, en La, en Ré etc...) est déterminée par le doigté dit de "Do". Même si cela peut être contesté par les acousticiens, c'est ainsi que la tribu dei Tambourinaire fait le distinguo entre les différents Galoubets. Cela permet au tambourinaire de ne pas avoir à changer de doigté d'un Galoubet à l'autre pour une même partition lu. Il est aussi possible, avec de l'expérience, de déterminer la tonalité d'un galoubet par sa taille. Plus il sera grand plus il sera grave et plus il sera petit plus il sera aigu. LE BOIS : Le bois que l'on utilise pour ces instruments est préférablement un bois dur comme l'Ebene (un peu petit peu moin aujourd'hui pour des causes écologiques) le palissandre, le buis et en bois fruitiers locaux comme l'olivier et l'amandier. Cependant, il n'est pas rare aujourd'hui de trouver des galoubets d'études en plastiques (dans tous les tons sauf en Saint Barnabé). Le Tambourin , est généralement haut de 70 c pour un diamètre de 35 cm. Le fut est en contre plaqué pour les plus basic et en bois tendre comme le noyer pour les plus ornementés. Dans les deux cas, il faut faire attention car c'est un instrument fragile ! En effet, de chaque côté du fut, s'emboite une peau montée sur un " cercle " à section carré pour que la peau puisse tenir. Par dessus chacune d'elles, vient se poser un " cerceau" à section ronde pour leur maintient et leur tension. Sur ces " cerceaux" , traditionnellement peints en rouge, " dix pitons" ou " clous" sont fixés. Le cordage vient s'accrocher en lacet tantôt sur les pitons du cerceau du haut tantôt sur ceux du cerceau du bas. Cela fait parti du système de tension du tambourin tout en maintenant les peaux sur le fut. Pour finir avec le " système de tension" , sur ce même cordage est agencés des " passants " ou des " coulants ". Ainsi, en les montant, le cordage tire sur les cerceaux du haut et du bas qui à leur tour s'appuient sur les cercles ou sont montées les peaux. Ainsi s'opère la tension des peaux. C'est pourquoi, il faut faire attention que la tension soit équitablement répartie sur le pourtour du tamourin. Pour être plus sur il suffit de vérifier que la peau soit tendue (sans fripures) tout en prenant garde de tirer un petit peu plus sur les " passant" aux endroits ou le cercle rouge s'enfonce le moins (à voir selon les tambourin). Ainsi, on assure une tension équilibrée des peaux. Une " chanterelle ", aussi appelée " timbre ", est posée sur la peau du dessus. Les airs sont à interpréter avec les deux instruments en même temps. Il ne faut jamais négliger le réglage du tambourin. Ce serait comme si un violoniste jouait sans accorder son violon ! Pour en savoir plus, et en image, je vous invite à faire un tour sur le site de Thibaut PLANTEVIN ZICTRAD en cliquant sur ce lien :
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